Sport

Ateliers feldenkrais à l’Espace Boris Vian Saison 2023-2024

cours adultes : jeudi de 18h à 19h

cours séniors : lundi 14h45 à 16h15

tarifs en fonction du quotient familial La méthode Feldenkrais se propose de visiter le mouvement et les actions tels qu’ils se passent, sans a priori ni jugement, et de laisser émerger des solutions nouvelles. Elle rend ainsi à chacun la possibilité d’être plus autonome et confiant dans son aptitude à trouver ses propres solutions lorsqu’il entreprend ses actions.

L’enseignant propose oralement des séquences de mouvements, souvent au sol, parfois assis ou debout, pendant lesquels les élèves sont invités à explorer et observer les sensations liées à leur façon d’organiser leur mouvement. Après avoir permis l’examen des schémas habituels, l’enseignant propose des alternatives, des mouvements inhabituels, mettant en relation des parties du corps de manière originale. De bout en bout on privilégie la qualité du mouvement, la découverte de la facilité plutôt que la poursuite d’un « coûte que coûte ».*


Les grands principes

La méthode est basée sur deux volets principaux : la prise de conscience par le mouvement (PCM) et l’intégration fonctionnelle (IF). Les séances d’IF se font en individuel et utilisent le toucher, tandis que les séances de PCM se font en groupe et ont pour but d’aider l’individu à focaliser son attention sur ses sensations internes et à mieux se connaître.

Selon Feldenkrais, un fonctionnement moteur incomplet ou entravé laisse des marques sur toutes les fonctions biologiques, comme la respiration ou la digestion, et même sur la façon de faire l’amour ou de se comporter en société. En Feldenkrais, il n’est pas question de « corriger » quelqu’un, mais de l’engager dans un processus de découverte lui permettant de retrouver sa propre fonctionnalité. En effet, la plupart des adultes n’utilisent pas « leur mécanique » de la meilleure manière. Le fonctionnement optimal de cette mécanique repose, pour une bonne part, sur la mobilité entre les différents segments du corps. La méthode Feldenkrais se concentre justement sur la mobilité relative entre ces différents segments. Elle utilise certaines stratégies simples d’auto-éducation pour améliorer cette mobilité. Y ont recours des personnes aux prises avec de la douleur ou un dysfonctionnement moteur, mais aussi des personnes voulant mieux exploiter leur corps.

Les bienfaits de la méthode Feldenkrais

N’étant pas à proprement parler une thérapie, la méthode Feldenkrais n’est pas indiquée pour soigner un problème de santé spécifique, mais peut servir d’approche complémentaire (parallèlement à un traitement) pour plusieurs affections.

Aider à la réadaptation fonctionnelle.

Des études de cas ont démontré que la méthode Feldenkrais serait un ajout potentiellement utile dans le cadre d’une réadaptation ou d’une récupération à la suite d’une blessure ou d’une chirurgie2. Bien que les séances de Feldenkrais semblent sécuritaires dans la plupart des cas, les individus présentant des états chroniques, des blessures récentes ou se rétablissant d’une chirurgie devraient discuter avec leur médecin traitant avant d’entreprendre un programme thérapeutique avec la méthode Feldenkrais.

Améliorer l’état psychologique d’individu souffrant de sclérose en plaques

Les résultats d’une étude clinique aléatoire réalisée auprès de 20 sujets souffrant de sclérose en plaques ont démontré une amélioration du taux de dépression et d’anxiété chez les patients ayant pratiqué la méthode Feldenkrais3 durant huit semaines. Par contre, la pratique de la méthode n’aurait pas de bénéfices sur les symptômes et la capacité fonctionnelle des patients.

Améliorer la perception corporelle d’individu souffrant de troubles de l’alimentation

Une étude clinique aléatoire menée auprès de patients souffrant de troubles de l’alimentation a comparé un groupe de patients utilisant la méthode Feldenkrais à un groupe témoin recevant un traitement usuel. Les premiers ont mieux apprivoisé les zones de leur corps perçues comme « problématiques ». On a aussi noté chez eux une plus grande aisance corporelle, ce qui s’est également traduit par une amélioration de la perception et de l’acceptation de leur corps. Cependant, il n’est pas clair que les habitudes alimentaires aient été modifiées.

Améliorer la qualité de vie d’individu atteint de troubles musculosquelettiques

Une étude clinique aléatoire a été réalisée auprès de 78 patients souffrant de troubles musculosquelettiques. Les résultats montrent que la méthode Feldenkrais aurait de plus grands bénéfices que la thérapie classique dans l’amélioration de la qualité de vie des patients5. Cependant, aucun résultat n’indique si la méthode Feldenkrais est supérieure ou égale à d’autres formes de thérapie utilisées régulièrement pour le traitement des troubles musculosquelettiques.

Améliorer le bien-être physique

Cette méthode permettrait d’améliorer la flexibilité et la mobilité (cou, épaules, dos, hanches, jambes), de réduire la douleur et l’inconfort causés par des problèmes neuromusculaires, d’accroître l’efficacité des mouvements et de développer une meilleure perception sensorielle (capacité d’écoute de soi-même en relation avec l’environnement).


1. ON RESPIRE MIEUX

En yoga, la respiration et le souffle (le « prâna » en sanskrit) sont essentiels et coordonnés avec les mouvements. Certains cours incluent même systématiquement des exercices de respiration spécifiques, les « pranayamas » (qu’on peut traduire par contrôle du souffle). Ils permettent d’apprendre à mieux contrôler sa respiration. Mais aussi à purifier et renforcer l’organisme par des « automassages des organes » qui se font par l’inspiration, l’expiration et la rétention de l’air poumons vides ou pleins. De plus, en respirant profondément, le cerveau mais aussi le sang, les tissus, les muscles… sont mieux oxygénés.

2. ON S’ASSOUPLIT

Être souple ne consiste pas seulement à réussir à toucher ses pieds avec ses doigts en fléchissant le buste ! Les postures de yoga visent à assouplir de nombreuses parties du corps qui sont nouées, tendues, bloquées… ou tout simplement qu’on ne fait jamais ou peu bouger dans la vie de tous les jours. L’intérêt est qu’on va travailler la souplesse de la colonne vertébralemais aussi celle des hanches, des genoux, des chevilles, des poignets, de certains muscles contractés naturellement (psoas, ischio-jambiers…)… C’est l’occasion de (re)découvrir son anatomie !

3. ON FORTIFIE SON DOS

De nombreuses postures assouplissent et étirent la colonne vertébrale, ce qui permet de « détasser » les vertèbres. En plus, il tonifie et renforce tous les muscles qui soutiennent le dos, dans le respect d’un bon alignement du corps. Excellent pour prévenir les douleurs dorsales des sédentaires ou de certains sportifs. Une pratique régulière permet de dénouer les tensions du haut du dos (cou, nuque, épaules….), de renforcer la zone dorso-lombaire et la sangle abdominale. Tout pour un dos solide !

4. ON RENFORCE SES ARTICULATIONS

Il mobilise et active toutes les articulations (tendons et ligaments) et les muscles qui les entourent. Le fait de tenir des postures pendant plusieurs minutes détend les muscles et les tendons qui deviennent alors plus souples et plus flexibles. Ainsi, les risques de blessures sont amoindris car les articulations sont renforcées et plus enclin à supporter les chocs et contraintes de la marche, des descentes d’escaliers ou même de la pratique de sports comme le running par exemple.

5. ON AMÉLIORE SA POSTURE ET SON ÉQUILIBRE

Durant la pratique, l’accent est mis sur l’alignement du corps, le renforcement et l’assouplissement du dos. Forcément, on finit par se tenir plus droite naturellement ! De nombreuses postures font également travailler l’équilibre. Du coup on améliore sa sensibilité proprioceptive (qui permet au cerveau d’ajuster naturellement la position et les mouvements du corps dans l’espace) et on effectue des mouvements plus précis tout en minimisant les risques de chutes et de blessures.

6. ON DEVIENT PLUS ZEN

Apprendre à « lâcher prise », à vivre pleinement le moment présent à ramener le mental dans « l’ici et le maintenant », permet de faire le vide dans sa tête et d’évacuer les tracas du quotidien ou les pensées parasites. Et pourquoi pas, de faire ses premiers pas vers la méditation. Dès que la pratique devient régulière, on gère différemment le stress, on apprend à prendre la juste distance face aux autres et aux événements de la vie.

7. ON TONIFIE SA SILHOUETTE

Le yoga fait travailler la totalité des muscles du corps de façon plus ou moins douce. Les muscles se renforcent, s’allongent, se détendent. Pratiqués régulièrement, certains exercices de respiration (les « pranayamas ») musclent les abdominaux en profondeur. De nombreuses postures permettent de stimuler certaines glandes (comme la thyroïde), de masser les organes digestifs et ainsi de favoriser l’élimination des toxines et l’amincissement. Et globalement, le yoga donne envie de vivre plus sainement, donc de mieux s’alimenter et de plus prendre soin de son corps.

8. ON BOOSTE SA CONCENTRATION

L’alignement du corps, la respiration synchronisée avec les mouvements, les temps de repos entre chaque posture ou à la fin des enchaînements, les contractions de certaines parties du corps pendant les postures… sont autant d’éléments qui permettent d’améliorer la capacité à se concentrer. On apprend à canaliser son énergie et à l’utiliser de manière plus positive, plus apaisée.

9. ON DÉVELOPPE SA FORCE

Du fait de tenir des postures un certain temps, le yoga accroît l’endurance musculaire et la propension à réaliser des efforts. En décontractant les muscles, en assouplissant et en renforçant les articulations, le corps apprend à mieux récupérer entre chaque effort et se renforce dans sa globalité.